Gibier de premier choix, les vaseux mortels sont de la pâté déversée à même le sol. Alléchants et bigrement beaux morceaux de viandes. Diversifiés, et pour la plupart inoffensifs au possible. Les monstruosités de la nuit galopent alentours, jouant avec leurs adorables sens. Rient aux éclats et croquent vigoureusement, afin que les gazelles ne déguerpissent point par delà les marécages et les hautes herbes. Petites souris effrayées, rongeant ongles et bouts de doigts. Il y a de quoi se faire un sang d’encre, il est vrai. Mais à quoi bon retarder la sentence. Le gong retentira bientôt, et les balles et couteaux d'argent ne seraient être de trop. Fête on ne peut plus sanglante et diablement excitante. Mélange des genres, rencontres de deux mondes.

FEAT LEONARDO DICAPRIO

« ... »

« Névrosé. Il se dandine péniblement, traversant l’atmosphère avec une douloureuse sensation. Clopinant dû à l’une de ses blessures mal guéries, le valeureux pantin à la tête baissée s’empourpre dans le mensonge de sa vie. Hésitant, les mains moites et tremblotantes. Que faut t’il penser et effectuer ? Ne serait-ce pas mieux de disparaître avant de sombrer ? Branlant petit bougre, chavirant et dégringolant dans la bousculade du monde. Jamais dans la mesure, toujours un cran de retard. Il s’attache pourtant. Modeste hypocrite déjà crevé. Serviable imbécile, qui lorgne les sourires avec amertume. Il a tout perdu, sans n’avoir jamais rien eut. Grande intelligence dans un corps pourrissant. Ses entrailles se détraquent, il souffre en silence. Rage et violence inondent ses veines enflammées, car il en est sûre. La fin aura lieu sous ses yeux. Quitte a ce qu’il y laisse sa vie. Candide môme espérant que le monde est encore beau, sous son épaisse croute de moisie. La vengeance grignote doucettement son cœur. Il réclame chaos et néant. A l’image de son esprit. Murmures de vilains garnements. Ils n’ont pas tord, mais le concerné se défend avec vivacité et les accusations tombent vite à l’eau. C’est que l’on arriverait presque à le croire, ce mélancolique garçon ! Entre deux, trois pilules dont on ignore la provenance. »

FEAT KEANU REEVES

« ... »

«Désappointé. Un peu trop de whisky dans le verre. Beaucoup trop de clopes dans le bec. Une voix enrouée, un début d’asthme. Non, c’est autre chose. Crachotant quelques gouttelettes de sang dans un mouchoir. Vite, on le jette. Il ne désire nullement attirer les sangsues. Son fusil à pompe sur l’épaule, il vérifie que l’ensemble est bien chargé. Inspirant profondément. Un spasme le prend, les contractions lui font perdre une dizaine de secondes la vue. Tout se brouille et s’embrouille. Jurant avant de ne sortir une tige de tabac de sa poche intérieure. Il observe le ciel nuageux et balance sa frimousse de gauche à droite. Désapprobation de l’instant, il n’aime pas du tout la tournure que prend ce poème. Sa vie, son existence, son cauchemar aussi. Alerte, son regard se porte sur l’ombre du mur. Quelque chose s’y dissimule, il exhale l’horrible odeur d’humidité. Faux, ce n’est pas sa tête. Ses neurones sont en parfaite santé. Le portable s’ébroue sur le rebord de la table. Sursaut de l’organisme, retournement de situation. Omniprésente angoisse agrippant de ses trippes, détestable sensation de n’être qu’un gibier pulpeux et moelleux. Claquant la mâchoire dans le vide, il écrase le mégot dans le cendrier et fait valser les instruments éparses devant lui. Colère et frisson parcourent son échine. »

FEAT LOUIS GARREL

« ... »

« Acariâtre. Dandy de bas étage tapotant sa montre d’un air vaguement aristocrate. Aigre petite chose, toute baveuse et geignarde. Il avance à reculons, il piétine et grogne. Hargneux jeune homme, ne supportant pas la concurrence et les perdants. Acerbe au possible, le sadisme se définit comme un art. Dont il s’évertue à devenir grand maître. Faiblarde conscience, morale désagrégée. Le revêche monsieur s’amuse joyeusement. Inabordable spécimen, bien trop absorbé par lui et ses passes temps difficiles. Par divers côtés, on le caractérise d’impulsif, ou d’hyper actif. Ne prenons pas les termes qui fâchent. Ignoble pochard, adepte des tortures et boissons en tous genres. Fils aimé et cependant redouté, on l’évite, on l’esquive et on baisse les yeux. Il ne s’agirait pas de croiser ce regard fou. De s’immerger dans cette démence à fleur de peau. Royal chasseur, bringuebalant, tanguant et essoufflé. Féroce animal, lascif chérubin. A la pointe des nouvelles découvertes, il agite objets et outils, le sourire aux lèvres et ses boucles brunes gigotant au rythme de ses tressautements. Agitation, ivresse et stimulation. Invincible détraqué, prêt à tout si on lui accorde turbulences grandioses et sensations absolument hors de propos. En définitif, une fascinante et minuscule larve, qui toute dodue qu'elle est, voudrait se glisser dans l'une de nos plaies pour s'y développer. »

FEAT MICHELLE WILLIAMS

« ... »

« blabla. »

FEAT MARLEY SHELTON

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« blabla. »