Qu'ils sont affreux. Petites boules de plâtres à dents pointues. Ils s'agitent et tournent en rond. S'aventurant parfois dans quelques fantaisies et voletant de ci de là, à la recherche d'un indigeste repas. Craignant de se faire écraser contre un mur, ils ne cessent de s'émouvoir au moindre son, fut t'il infime. C'est que ces imbéciles hexapodes me donnent la migraine. Alors, à défaut de ne pouvoir les bigorner, je m'applique à les désaxer. Troublées, les immondes bestioles s'aveuglent d'elles même. Et goûtent amèrement aux joies de la folie. Douce sirène, elle leur chante les pires infamies alors que l'hémoglobine souille le béton du parking.

FEAT ADRIEN BRODY

« ... »

« Virtuose. Musique étourdissante et cries voluptueux. Artiste et génie d’un monde profondément dégénérescent. Il invente la sphère de vie, il se façonne un rêve. Rouge sang, tableau mouvant. La mélodie funeste s’échappe d’entre des dents royalement effrayantes. Danse bel apollon, sourit à ta proie. Ravie la de tes sens, séduit la par tes vices. Alors il valse, il tourne et s’écrase lourdement. Sol froid, visages glacés, désirs exacerbés. Cruel adonis fondant sur sa gazelle, arrachant l’âme et la chair. Détruisant l’homme et la vertu. Perversion insoutenable, ravissement outrageusement glorieux. Seigneur tout puissant, enfant s’afférant à dézinguer la mouche entre ses doigts. Les ailes se défont, les pattes, une à une, se détachent du cadavre sémillant. Faucheuse invétérée, monstre haletant et fascinant. Fantaisiste ou prodige, on ne saurait le dire. Iban envisage l’existence comme un conte de Perrot, dont il n’entrevoit toujours pas la morale. C’est pourquoi l’immortel force les éléments à se tordre sous ses yeux, les palpitations nerveuses à stopper leur délicate régularité. Fouillant dans les corps, pataugeant dans l’effluve morbide. Ses congénères comme les mortels, ne trouvent grâce à son regard. Glaive divin, il frappe sans prévenir. Son âge forçant respect et assujettissement. Monarque tourbillonnant et philosophe. »

FEAT ALEXANDER SKARSGARD

« blabla. »

« Arrogance. Lune et étoiles lorgnent le sublime enfant. Fières de ce qu’il perpétue, extase sans précédant de génitrices blasphématrices. Les lèvres se tordent en un étrange rictus et le silence pesant écrase les pauvres innocents. Bouillonnant, fiévreuse frénésie. L’endiablé crache sa haine et détruit d’une main sûre. Lentement, tout doit être parfait. Tête dure, et esprit bien présent. Insolent et orgueilleux, il effraye pour mieux charmer. Il enlace les corps, il infecte les organismes ; puis triomphe de son œuvre. Architecte et sculpteur. Rien ne peut être laissé au hasard. Le temps le lui a soigneusement enseigné. Explosion de pulpe. Gerbe coquelicot, dont les gouttes deviennent pétales, dont le cœur devient récompense. Ainsi il éclate de rire. Brise légère, requiem dangereusement troublant. On ne saurait qualifier cet être droit et fière ; tant il est lumineux et pourtant si mystérieux. Masque de faux semblants que les décennies ne seraient défaire. Intrigante énigme que peu d’individus ne parviennent à percer. Ses yeux effleurent l’âme d’une douceur inquiétante. Amant sensiblement détraqué, dont les sentiments froids comme le marbre ne peuvent réchauffer. Martyr peut être, de sa si moelleuse disgrâce. Ecœurante tristesse d’un malade rêveur. Il enfouit ses songes dans un gouffre nauséeux, et s’attarde entre les tripes afin de maîtriser sa réalité branlante. »

FEAT MICHAEL PITT

« blabla. »

« Démence. Et la chenille stagne. Mirage impitoyable, la chimère se perd et se casse. Dernier souffle inexistant, l’ensemble s’évapore. Fumée vacillante, courbant les lignes. Danseuse sauvage, ondoyant sous les vents. Le miséreux s’élève pour mieux chuter. Ses membres s’étirent et se métamorphosent. Pantin ravagé par les siècles, coquille vide. La mélopée subjugue sa perception et aveugle sa raison. Vénus insatisfaite, qui ronge la conscience et laboure ses entrailles. Lucidité exécrable, le pion s’aventure dans le vide, expérimente la nature pour aussitôt la répugner. Et il oublie. Il efface et réécrit. Invraisemblances de deux personnalités opposées. Figures pathétiques se faisant faces. Elles s’observent et s’inventent. Fiction d’un seul et unique protagoniste pourtant. Sornettes de môme engloutie dans les méandres d’une mémoire factice. Gaspillant sa salive, il répète avec une artificielle sagesse des rimes qu’il n’est apte à dénouer. Eructant mensonges et fadaises, afin de pénétrer l’imprudence d’autrui. Il corrompt la fraîcheur pour y déverser ses dégoutants tourments. Car l’ingénu n’est point vierge d’imperfection. Vilain garnement appréciant dérèglements et tares. Il affectionne tout particulièrement l'inondation de sol, par quelques uns de ses digestifs fort peu recommandables. »

FEAT JENA MALONE

« blabla. »

« Chipie. Braillarde alléchante, qui piaille et sautille. Trépignant d’impatience, sadique avérée et redoutée. Ne craignant nullement de se salir les mains et si il le faut jusqu’aux coudes. Balançant son organisme avec nonchalance coquette. Elle aspire à plus d’ivresse, quitte à se noyer, ingurgitant les lymphes encore chaudes. Grimaçante toupie, délivrant au premier coup d’œil une innocence magique. Peste et choléra à la fois. Zia est une espèce sur le déclin. Qui loin de ses confrères, enchaine pirouettes et zigzagues. Malgré son âge avancé, elle n’a rien perdu de toutes ses excentricités. Croqueuse d’hommes. Elle les adore à point, quand la barbaque est encore rosée et la mémoire jeune. Narguant et sifflotant gaiment. Elle appelle à d’avantage de calamités. Mélodrame à la Shakespeare ou tragédie à la Racine. Postulante pour le rôle de la lépreuse, sans aucun embarra. Pourvu qu’on lui offre hurlement et désespoir. Quiproquo incessant et empoisonnement magistral. Voguant en eau trouble, apnée forcée. La tête dodelinant dans les remous, tout s’échappe. Ni règles, ni dieu. Un monstre saugrenu, dissipé bafouille t’on. Erreur, il prévoit déjà la cible. Jugulaire captivante, frémissante sous le poids de l’inquiétude. »